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Alsoléo et compagnie
gabon2015
12 juillet 2015

Arborétum

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A ma demande insistante, nous sommes allés visiter l'arborétum de Sibang, situé au Nord de Libreville. Gustave, le mari de Marjolaine, une cousine de Constant, a eu la gentillesse de nous y emmener dans son gros 4x4 et heureusement, parce que la route à proximité de l'arborétum est la pire de ce que j'ai vue pendant tout notre séjour!!!
En pente, en terre et avec de telles ornières que nous avons vu des voitures en équilibre qui, faute d'avoir les roues qui touchaient le sol, ne pouvaient plus avancer!

A part ça, une fois arrivé là-bas, même si j'avais fait mettre à tout le monde des pantalons et du produits anti-moustiques, on nous a en gros pris pour des fous de vouloir aller dans la forêt avec les enfants... Finalement, au vu des nombreux moustiques, Constant et les enfants ont vite rebroussé chemin pendant que je continuais la visite avec un guide et Gustave.

Malheureusement, je n'ai pas tout retenu des explications du guide sur les différentes essences et leurs utilisations (traditionnelles, médicinales, en menuiserie...) et suis bien incapable maintenant d'identifier tous les arbres sur mes photos.

Un peu d'explications quand même, l'arborétum de Sibang couvre une superficie de 16 hectares divisés en allées espacées de 50 mètres par des chemins perpendiculaires distants de 50 mètres. De 1933 à 1953, l'arborétum a été enrichi par de nouvelles plantations de façon presque mathématique, un carré par essence parfois deux essences par carré et aussi plusieurs carrés de la même essence (vous me suivez toujours???). La nature a fait le reste et il faut bien le dire, au Gabon, la nature est plus que généreuse! Ce qui fait que maintenant, en dehors des allées, les carrés sont assez impénétrables sauf avec une bonne machette.

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Une mangue sauvage. On utilise son noyau pour faire le "chocolat indigène" qui sert à faire de la sauce pour de la viande.
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Les carrés des okoumés. Ils ont été plantés trop près les uns des autres par les colons, du coup ils n'ont pas la même circonférence que ceux des plantations "naturelles". Le guide nous a aussi expliqué en entamant la souche de cet okoumé, qu'un okoumé ne meurt jamais car les racines des différents arbres sont interconnectées. Il a utilisé un nom savant dont je ne me souviens pas et que je n'ai pas retrouvé en cherchant sur le net...
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L'impressionnante racine d'un Sipo autrement appelé Acajou
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Une liane tout bonnement gigantesque, elle fait le tour de l'arboretum!
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Nous avons ramené des graines de cette liane. (A la main de Maud, vous voyez qu'elles ont une taille respectable!)
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Une clairière, à priori surtout due à l'échec de plantation des teck, essence originaire d'Asie qui n'a pas aimé le climat gabonais.
Pour l'anecdote, le guide nous a expliqué que, récemment, a eu lieu dans cette clairière, le repas de clôture d'un sommet de chefs d'états africains! Sur l'image de droite, le dernier teck restant, entouré de quelques lianes qui elles, se plaisent bien!
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Le plus beau spécimen présent dans l'arborétum est, sans nulle doute, ce fromager, antécédent à la création de l'arborétum, il doit avoir environ 180 ans.
Ses racines forment des lames de 3 à 4m de haut
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Et le plus insolite, pour moi, aura été l'arbre à cadenas, arbre sur lequel des "ngangas" (sorciers guérisseurs traditionnels) viennent accrocher des cadenas pour cadenasser des situations selon les demandes de ceux qui le sollicitent ...
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A la fin de la visite, on est passé par le carré des ébènes. Le guide nous a dit que le bois d'ébène ne prend sa teinte noire qu'au moins un an après avoir été coupé. J'ai essayé de chercher confirmation mais je ne suis pas arrivée à trouver l'information donc si l'un d'entre vous l'a, je suis preneuse. J'ai juste trouvé que le coeur de l'ébène serait noir contrairement au bois en périphérie.
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Nous avons aussi vu:
- un "arbre à semelles", une sorte d'acacia dont les fruits en forme d'immense gousse servaient à faire des semelles, vu son nom, vous vous en êtes doutés!
- un "arbre infranchissable", dont le tronc est glissant comme un savon
- un arbre qui donne l'invisibilité, si vous grimpez dans ses branches, les colons ne vous trouvent pas
- un flamboyant, comme dans Kirikou
- des ficus étrangleurs qui enserrent tellement leur "hôte" qu'ils les étouffent
et bien d'autres que j'ai oubliés!

A la sortie, il y a aussi toute une collection d'orchidées mais elles n'étaient pas en fleur, je ne m'y suis donc pas attardée.

Et donc pendant que je me baladais dans l'arborétum, Constant patientait tant bien que mal sur le parking avec les enfants.
Gatien a l'air de s'être bien amusé!
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 Voilà deux sites où vous pourrez trouver quelques autres photos et explications sur l'arborétum, sur celui de RFI une interview du conservateur et de très belles photos sur ce site!

Gabon : Arboretum de Sibang - RFI

Le reportage de ce jour nous conduit au Gabon pour visiter une forêt pas comme les autres. Elle paraît naturelle, avec des grands arbres et un sous-bois très riche. C'est l'arboretum de Sibang. C'est une forêt plantée par des colons français qui étaient curieux de connaître le processus de développement des forêts tropicales.

http://www.rfi.fr

 

 

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10 juillet 2015

LBV, côté face

Vous vous en doutez, s'il y a un côté pile... il y a un côté face!

Le Libreville côté pile, n'est pas celui que j'ai préféré. Même si l'on y voit, parfois, de belles choses, si l'on suppose souvent des palais somptueux derrière les hauts murs, je ne m'y sens pas à l'aise. Trop tape à l'oeil, trop superficiel et puis aussi trop... je ne sais même pas comment dire.
Vivre derrière des grilles, dans ce que je ressens comme une prison dorée, avec l'impression constante qu'à l'extérieur se trame quelque chose contre vous, que vous risquez d'être attaqué, je ne pourrais pas.
Avoir gardes du corps, gardiens, chauffeurs, cuisiniers, femmes de ménage et compagnie et avoir l'attitude hautaine pour les diriger, ce n'est pas mon monde.
Devoir faire des courbettes en disant "mon éminence" à mon illustre voisin, j'aurais un peu de mal!
C'est pourtant comme ça que vivent certaines personnes dans les quartiers huppés où l'on n'ose même pas prendre des photos parce qu'on se sent épié par les caméras de surveillance et par les gardes et les militaires présents.

Je vais donc essayer de vous montrer un peu du Libreville côté face. Il ne faut pas se leurrer, ce Libreville là, n'est pas idyllique et je ne m'y suis pas toujours senti à l'aise non plus même si je l'ai préféré à l'autre. D'ailleurs, ma classification est forcément très réductrice, il y a probablement bien plus que deux faces, il y a des nuances et surtout je ne peux me targuer d'avoir, en si peu de temps sur place, tout saisi de cette grande ville.

Mais bon, en lisant ces lignes, vous lisez mon carnet de voyage donc ma vision des choses, je ne la prétends pas universelle.

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Donc s'il y a effectivement de belles 4 voies bordées de palmiers, de jolis ronds-points et des palais, il y a aussi des routes défoncées et des bidonvilles et puis aussi un "espèce d'entre deux". Ce qui m'a d'ailleurs frappé c'est la faculté de trouver côte à côte le riche et le pauvre, le clinquant et le très modeste.

Allez, commençons par le quartier où nous avons logé: Awoungou à Owendo.
"Owendo, ville d'environ 70 000 habitants juxte Libreville. C'est le premier port du pays, port de commerce, à grumes et de minerais. La ville abrite également une gare ferroviaire, extrémité ouest du Transgabonais, point de départ pour le sud, la ligne allant jusqu'à Franceville." (Source Wikipédia!)

C'est dans ce quartier que Mamy Huguette a acheté, il y a une bonne vingtaine d'années, des terrains. Sur celui où nous étions, elle a fait construire deux maisons où elle a plusieurs locataires. Nous avons été accueillis par Nathalie qui loge dans la partie supérieure de la maison du haut (première maison à gauche sur cette photo).
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Comme vous pouvez le constater, ce quartier est encore très aéré et il y a plein de verdure, ce que j'ai beaucoup apprécié.
La photo ci-dessous est prise à peu près du même endroit que celle ci-dessus sauf en regardant à l'opposé.
Là où se trouve l'aigrette après laquelle court Gatien, c'est la route ou plutôt le chemin car ce n'est pas goudronné et assez défoncé.
Petite anecdote, le cabanon en bois que vous voyez, est une maison d'habitation de laquelle Constant voyait, tous les matins, un monsieur, partir au travail, habillé en costume trois pièces.
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Quelques vues prises des balcons de la maison.
De bon matin, les dégradés de la forêt au loin

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La maison qui m'avait tapé dans l'oeil
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La verdure
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Le voisinage
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Sortons un peu du quartier et roulons en direction de LBV.
Si l'envie vous prend d'acheter des plantes pour votre jardin, pas besoin de chercher une jardinerie, les horticulteurs sont installés au bord des routes principales
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En dehors des grands axes, l'urbanisation relève souvent d'une (joyeuse?) anarchie...
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A n'en pas douter, les boutiques les plus fréquentes sont les salons de coiffure!
(A gauche du premier, vous voyez un marchande de meubles. J'ai été étonnée de voir le long de la route principale ("PK" dont je vous parlerai plus longuement dans le sujet sur le transport) des vendeurs de meubles, de canapés etc... en plein air. Je me demande bien comment ils font la nuit et en saison des pluies)
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Si vous regardez bien l'image de droite ci-dessus, vous verrez qu'il est écrit "MANICURE" sur l'enseigne!
Il faut dire que l'orthographe doit être un peu comme le temps, une notion très alléatoire selon les gens!

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Pour certaines enseignes, on se demande si elles sont vraiment là pour attirer le client...
Les photos de mariage adossés à des pneus et le cuistot de la cafétéria a l'air bien malade!
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Il n'empêche malgré les fautes et malgré parfois des annonces qu'on appellerait ici publicité mensongère, il faut bien avouer que ces enseignes peintes ont beaucoup plus de charme que le genre de celle ci-dessous. (Même si appeler une chaîne de supermachés "cécado" est une belle preuve d'humour... noir!!!)

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Je regrette d'ailleurs beaucoup de ne pas avoir pu photographier toutes les belles enseignes que j'ai vues...

L'autre chose qu'on voit à tous les coins de rue, ce sont des groupes scolaires, en général, bilingues.
Leurs noms sont, à eux seuls, toute une promesse! et d'ailleurs, parfois, de la promesse, il ne reste plus que le nom...
Que choisiriez-vous? "La Gloire", "La réussite", "La nécessité", "Les théophiles" ou "Les scribouillards"???
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Et quand ils ne sont pas à l'école, les jeunes jouent... au foot!
Partout (ici sur le terre-plein d'un échangeur routier et sur le terrain de Mamy Huguette) et pas besoin de belles baskets: une paire de chaussettes, une seule chaussette trouée ou même nu-pieds, rien ne freine les passionnés!
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Un peu partout des souvenirs de la Coupe D'afrique des Nations de 2012
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La devise d'un collège sport-études
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Ci-dessous quelques liens vers des articles parlant un peu de tout ça si ça vous intéresse d'en savoir plus:
Crise du logement

Luxe et plus

Les différents quartiers

3 juillet 2015

C'est la petite bête qui monte, qui monte...

Autant le dire, j'allais au Gabon avec des préjugés, entre autres, à propos des petites bêtes que je n'apprécie pas outre mesure.
Et bien, je dois avouer que j'ai été plutôt "agréablement" surprise : il y en avait mais, finalement, beaucoup moins que dans mon imaginaire! Par contre celles que j'ai vues, étaient beaucoup plus grosses que ce à quoi je m'attendais et finalement, je crois que je préfère en voir moins et des plus grosses que l'inverse en tout cas pour ce qui est des insectes!

Voici donc pour commencer quelques insectes...

Un cancrelat, environ 5 cm sans compter les immenses antennes.
Nous avons du en voir 5 ou 6 pendant notre séjour dont un le premier soir pour nous accueillir, les filles ont bien apprécié!!!
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Un scarabée, il devait faire environ 7 cm.
J'avais une photo avec mon pied à côté mais comme elle était floue, je l'ai supprimée...
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Une libellule, je l'aurai bien photographiée sur un autre fond pour qu'on puisse distinguer la partie supérieure et ses ailes mais comme je surveillais Gatien, je n'en ai pas eu l'occasion!
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Et pour finir un criquet venu se poser sur ma cuisse, ça vous donne une idée de l'échelle!
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Evidemment, côté insectes, ceux qu'on a le plus côtoyés, ce sont les moustiques mais, eux, je ne les ai pas photographiés!!!

Ensuite, le lendemain de notre arrivée ce qui nous a toutes frappées (je mets au féminin parce que Constant et Gatien n'avait pas l'air de s'en émouvoir), ce sont les lézards.
Sur le terrain, autour de la maison, il y en avait pas mal. Ils se doraient au soleil en "faisant des pompes" sur leurs pattes supérieures, ça a beaucoup amusé Maud!
Ce sont des "agama agama", le mâle a de belles couleurs. Ils font jusqu'à 40 cm.

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Tous ces lézards ont inspiré Alice.
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De temps en temps, dans la maison, souvent dans la cuisine le soir, j'en ai vu une autre sorte beaucoup plus petite, plus craintive. Je ne l'ai pas photographié parce qu'en général, j'avais plutôt une casserole que mon appareil photo sous la main! C'était probablement un "gecko des maisons" qui ressemble à ça.

A part ça, nous avons souvent vu des "aigrettes pique boeuf" ou "héron garde-boeufs", juste devant la maison. Nathalie nous a expliqué qu'avant, quand on les voyait, on savait que ça allait être Noël parce qu'ils n'étaient là qu'à cette période. Maintenant, on en voit tout le temps, on en a même vu fouiller dans les poubelles de l'hôpital central quand nous y étions.

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Autres oiseaux fréquents mais tellement vifs que je n'en ai pas en photo, le "tisserin gendarme" que vous pouvez admirer ici!
Moi, je ne peux vous en montrer que les nids! Il y en a souvent tout plein dans un même arbre et du coup, les nombreux oiseaux font une belle cacophonie! On a ramené deux nids, trouvés au pied d'un arbre pour que les filles puissent les montrer à l'école. De près, on voit vraiment d'où l'oiseau tient son nom, les brindilles sont vraiment tissées entre elles.

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Je vous avais dit que je referai des photos!
Voilà donc un des deux nids que nous avons ramenés, Maud le tiens à peu près en position et un gros plan sur le tissage.
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Nous avons aussi cotoyé des animaux disons plus domestiques...
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 ...sauf que leur comportement n'est pas forcément celui auquel nous sommes habitué ici.
Je ne suis pas une grande spécialiste certes, mais je n'avais jamais vu des poules voler autant et nicher dans les arbres!
Ne me demandez pas où elles pondent leurs oeufs, je n'en sais rien!
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Et ce mouton! Oui, oui, je ne me suis pas trompée, même si j'ai eu beaucoup de mal à le croire, il s'agit bien d'un mouton et non d'un cabri.
C'est un mouton différent de ceux auxquels nous sommes habitués, il n'a pas de laine à tondre et vu le climat, tant mieux pour lui!
Ce doit être une race proche de ceux élevés !
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Sur la photo de gauche, vous voyez les filles en pleine tentative d'approche mais, habitué à se balader comme il en a envie, le mouton ne s'est pas laissé faire. Sans doute aurait il fallut l'amadouer avec des friandises!

Pour finir mon inventaire à la Prévert, un petit tour sur le bord de mer.

Des traces non identifiées, je présume celles d'un rongeur.
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Un petit crabe à peine visible (une photo de ce minuscule crabe en gros plan ici)
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La récolte de Maud et Emma. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elles ne les ont pas trouvés sur la plage où, à part une ou deux espèces de moules, nous n'en avons pas vu.
Ceux là viennent du sable sur le terrain de Mamy Huguette.
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D'ailleurs, celui au milieu en haut, c'est une coquille d'escargot terrestre.
(sur ce site au milieu d'autres belles photos du Gabon, vous en verrez une de l'escargot local)
Et voilà encore des photos des coquillages que nous avons ramenés.
D'abord deux coquilles d'"escargots locaux", la main d'Emma est là pour servir d'échelle!

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Et ensuite, des coquillages divers et variés trouvés dans le sable chez Mamy Huguette.
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30 juin 2015

LBV, côté pile

LBV (prononcez elbèv), c'est Libreville!

Petit cours de géographie:
Le Gabon, c'est à peu près la moitié de la France en superficie, pour 1,5 millions d'habitants dont la moitié, en gros, vit dans la capitale.
LBV se situe sur l'estuaire dans lequel se jettent plusieurs cours d'eau venant des différentes collines de la capitale, le principal étant le Komo, si je suis bien renseignée.
Les forêts ne sont pas loin. Et toute la côte est jalonnée de plages de sable fin et plutôt blanc donc si ça vous chante, vous pouvez facilement aller y faire un tour (enfin facilement, c'est en théorie parce que le transport, c'est toute une histoire qui fera l'objet d'un autre message!).

Donc LBV, c'est grand... mais c'est petit!!!
Si, si je vous assure, on ne peut pas exprimer ça autrement.
C'est la capitale donc vous avez un certain nombre d'infrastructures: le palais présidentiel, des stades de foot gigantesques et puis toutes les ambassades, les sièges des grandes sociétés etc... mais c'est petit parce que tout ça, c'est dans un mouchoir de poche et que du coup quand vous vous balader, vous croisez tout le temps quelqu'un que vous connaissez et puis à chaque coin de rue, il y a la maison d'un ministre ou d'une star ou... ou... ou!

Bref, assez de blabla, voilà quelques photos de ce que j'ai donc appelé LBV, côté pile, c'est à dire le Libreville que doit voir la plupart des étrangers, le Libreville de "démonstration"!

Le rond point de l'aéroport (désolée pour le morceau de voiture qui en cache une partie),
il représente les 5 continents.
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Le boulevard du bord de mer (ce que les gabonais appelle la mer, c'est l'estuaire)
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Voici le mémorial (une statue d’une hermaphrodite qui se libère en brisant ses chaines) en mémoire des origines de Libreville.
"Le 17 octobre 1849 alors que la traite négrière est abolie,  un navire négrier brésilien nommé L’Elizia transportant 52 esclaves est arraisonné par la frégate française Pénélope. Tous les esclaves, 27 hommes, 23 femmes et 2 enfants, que ce négrier transportait furent libérés et regroupés dans l’actuel quartier Montagne-Sainte, ce fut la création de Libreville. Ce nom fut donné par le capitaine Louis Edouard Bouet-Willaumemez en souvenir de ces esclaves qui recouvraient enfin leur liberté."
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Elle est érigée en face de palais présidentiel.
(cette photo n'est pas de moi car sans autorisation, on n'a pas le droit de le photographier. J'ai donc cherché sur le net)
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Derrière le taxi, vous apercevez la tribune d'où les personnalités assistent au défilé du 17 août
(anniversaire de l'indépendance du Gabon en 1960).
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Des immeubles comme on peut en voir en France, c'est surtout la végétation qui permet de faire la différence!
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Le parking du Géant Casino où j'ai fait mes courses en écoutant des cantiques bien rythmés!
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Derrière la palissade est censée se construire la future marina qui a "l'ambition de « devenir une des principales attractions de la région d'Afrique Centrale et de l'Ouest, et participer à la stimulation de l'économie locale en créant des possibilités d'emplois », précise l'Agence Nationale des Grands Travaux." (plus d'info ici, et !)
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Et de la pub, en veux-tu? En voilà!
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26 juin 2015

Gabon, nous voilà!

Et voilà, nous avons atterri sans encombre!
A la descente de l'avion, une infirmière en blouse nous attendait et prenait la température de tous les passagers avec un thermomètre frontal, mesure préventive par rapport au virus Ebola.
La première chose qui m'a frappée, c'est une moiteur un peu étouffante, comme dans les halls de piscine l'hiver. J'ai eu un peu peur de ressentir ça pendant tout notre séjour mais, finalement, je ne l'ai ressenti qu'une seule autre fois, à la sortie d'un supermarché (hyper climatisé) pas très loin de l'aéroport.

Une fois passé la douane, où le douanier nous a gentiment dit que, pour les enfants, nous n'aurions pas eu besoin de demander de visas (ce qui nous aurait fait économiser 5 fois 55 Euros...), nous avons retrouvé notre comité d'accueil: Mamy Huguette, tantine Nathalie, tonton Anicet, tonton Curtis...
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Répartis dans deux voitures, nous sommes partis à l'autre bout de la ville, là, où nous allions loger.
Les paupières étaient lourdes surtout que la nuit tombant tôt (18h30 environ) et très vite, ça perturbait un peu nos repères!

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26 juin 2015

Bon vol!

Après toutes les péripéties, une fois à nos places, ça a été vraiment le grand "Ouf"!
On était assoiffé mais le personnel était au petit soin et on a tout de suite eu droit à une grande bouteille d'eau. Cela nous a permis de nous désaltérer pendant que les autres voyageurs embarquaient, nous avions encore presque une heure avant le décollage.

Pendant le vol, tout s'est bien passé. Gatien a pas mal dormi.
Quand il s'est réveillé, on a un peu marché dans l'avion et regardé par les hublots entre autres quand on survolait le désert.

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Les filles étaient aux anges: télé individuelle à volonté!

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Une fois le désert passé, ça a été la mer de nuages, Gatien s'est rendormi et ne s'est réveillé qu'après l'atterrissage, quand les gens se sont mis à bouger!

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26 juin 2015

ça y est, on est prêt!

Et oui, ça y est, le grand jour est arrivé!
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Tôt le matin, avec nos quatre gros sacs (une vingtaine de kilos chacn, nos deux petites valises, nos six sacs à dos, alors qu'il fait encore nuit, nous voilà partis! Nous avons d'abord pris le métro tout prêt de chez nous direction La Part Dieu.
En attendant le TGV, nous avons déjeuné à la gare.
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Une fois installés dans le TGV, certains ont poursuivi leur nuit!

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Si jusque là tout s'était bien passé (pas de retard, les ascenseurs n'étaient pas en panne, on n'a perdu ni bagage, ni enfant), une fois arrivés à Roissy Charles de Gaulle, les choses se sont corsées.
D'abord, il faut bien le dire, entre nos bagages et nos 5 ouistitis, dont un pas très autonome pour le moment, slalomer entre les autres voyageurs, le long des interminables couloirs, en cherchant l'endroit où l'on doit se rendre, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir.
Mais quand tout d'un coup, vous vous trouvez devant un barrage, tenu par des militaires avec armes, gilets pare-balles et compagnie, ça devient tout de suite encore moins marrant.
Nous avons donc patienté tant bien que mal à cause d'un bagage abandonné...
Gatien ne tenait plus en place dans le porte-bébé, Emma tremblait comme une feuille à cause du stress de voir les militaires et on ne savait pas combien de temps ça allait durer.
Bref, finalement le barrage a été levé, nous avons pu continuer nos recherches, encore un peu plus stressés qu'avant parce que de "nettement en avance", nous étions passés à "limite en retard". Nous demandons à une hotesse où nous rendre, elle nous indique un endroit, en nous disant de nous dépêcher, nous courrons jusqu'à cet endroit et là, on nous dit: "Non, c'est fini!"

Il parait que je me suis mise à enguirlander comme du poisson pourri les deux braves agents qui étaient là... Je ne m'en souviens pas vraiment. Pour moi, c'était juste impossible alors que l'embarquement n'avait même pas commencé qu'on nous dise que c'était trop tard.
Bref, un des deux agents a fini par demander si nous étions venus par TGV-Air. Effectivement, c'était notre cas et en l'occurence, ce fut notre planche de salut. Nous nous sommes donc rendus à un autre endroit, évidemment à l'autre bout, toujours en courrant avec nos bagages, nos enfants, notre stress. Nous avons trouvé la bonne file et même réussi à faire valoir le fait qu'avec un bébé nous étions prioritaires, nos bagages ont été enregistrés par une charmante dame qui histoire de faire monter encore un peu la pression, nous dit: "mais là il va falloir courrir parce que c'est à l'autre bout du terminal"... Nous sommes donc repartis ventre à terre mais sans les quatre gros sacs, c'était déjà presque une promenade de santé!
Passage de la douane, Gatien qui doit passer comme un grand sous le portic, évidemment ça fait bipbip, à priori ce sont les bretelles de sa salopette... Moi, une fois posé mon sac à dos et Gatien qui était sur mon ventre dans le porte-bébé, je m'aperçois que je suis aussi trempée que si je sortais de la douche! Sympa!
Une fois que tout le monde a repris son sac à dos, remis ses chaussures etc, on repart et on finit par arriver juste avant le début de l'embarquement!
Je vous dis pas le soulagement quand j'ai pris les deux photos qui suivent, ça y est, on allait enfin monter dans l'avion!!!

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