Et oui, ça y est, le grand jour est arrivé!
Tôt le matin, avec nos quatre gros sacs (une vingtaine de kilos chacn, nos deux petites valises, nos six sacs à dos, alors qu'il fait encore nuit, nous voilà partis! Nous avons d'abord pris le métro tout prêt de chez nous direction La Part Dieu.
En attendant le TGV, nous avons déjeuné à la gare.
Une fois installés dans le TGV, certains ont poursuivi leur nuit!
Si jusque là tout s'était bien passé (pas de retard, les ascenseurs n'étaient pas en panne, on n'a perdu ni bagage, ni enfant), une fois arrivés à Roissy Charles de Gaulle, les choses se sont corsées.
D'abord, il faut bien le dire, entre nos bagages et nos 5 ouistitis, dont un pas très autonome pour le moment, slalomer entre les autres voyageurs, le long des interminables couloirs, en cherchant l'endroit où l'on doit se rendre, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir.
Mais quand tout d'un coup, vous vous trouvez devant un barrage, tenu par des militaires avec armes, gilets pare-balles et compagnie, ça devient tout de suite encore moins marrant.
Nous avons donc patienté tant bien que mal à cause d'un bagage abandonné...
Gatien ne tenait plus en place dans le porte-bébé, Emma tremblait comme une feuille à cause du stress de voir les militaires et on ne savait pas combien de temps ça allait durer.
Bref, finalement le barrage a été levé, nous avons pu continuer nos recherches, encore un peu plus stressés qu'avant parce que de "nettement en avance", nous étions passés à "limite en retard". Nous demandons à une hotesse où nous rendre, elle nous indique un endroit, en nous disant de nous dépêcher, nous courrons jusqu'à cet endroit et là, on nous dit: "Non, c'est fini!"
Il parait que je me suis mise à enguirlander comme du poisson pourri les deux braves agents qui étaient là... Je ne m'en souviens pas vraiment. Pour moi, c'était juste impossible alors que l'embarquement n'avait même pas commencé qu'on nous dise que c'était trop tard.
Bref, un des deux agents a fini par demander si nous étions venus par TGV-Air. Effectivement, c'était notre cas et en l'occurence, ce fut notre planche de salut. Nous nous sommes donc rendus à un autre endroit, évidemment à l'autre bout, toujours en courrant avec nos bagages, nos enfants, notre stress. Nous avons trouvé la bonne file et même réussi à faire valoir le fait qu'avec un bébé nous étions prioritaires, nos bagages ont été enregistrés par une charmante dame qui histoire de faire monter encore un peu la pression, nous dit: "mais là il va falloir courrir parce que c'est à l'autre bout du terminal"... Nous sommes donc repartis ventre à terre mais sans les quatre gros sacs, c'était déjà presque une promenade de santé!
Passage de la douane, Gatien qui doit passer comme un grand sous le portic, évidemment ça fait bipbip, à priori ce sont les bretelles de sa salopette... Moi, une fois posé mon sac à dos et Gatien qui était sur mon ventre dans le porte-bébé, je m'aperçois que je suis aussi trempée que si je sortais de la douche! Sympa!
Une fois que tout le monde a repris son sac à dos, remis ses chaussures etc, on repart et on finit par arriver juste avant le début de l'embarquement!
Je vous dis pas le soulagement quand j'ai pris les deux photos qui suivent, ça y est, on allait enfin monter dans l'avion!!!